VRAI OU FAUX ? Les idées reçues au sujet de la vitamine C

La vitamine C, aussi connue sous le nom d'acide L-ascorbique, est souvent entourée de mythes et d’idées reçues approximatives ou fausses, qui méritent par conséquent d’être clarifiées.

Certaines personnes pensent, à tort, qu’il ne faut pas prendre de vitamine C le soir en raison de ses vertus excitantes ou encore qu’elle n’a d’utilité que pour combattre les rhumes...

Toutes ces idées sont bien évidemment fausses ! Le laboratoire Nutrixeal vous livre ses explications sur le sujet.

L’organisme est incapable de produire de la vitamine C

VRAI : Chez l’être humain, la vitamine C est considérée comme essentielle étant donné que notre organisme est incapable de la synthétiser. Il est donc crucial d’apporter la vitamine C quotidiennement par l’alimentation ou la supplémentation ! Une carence prolongée en vitamine C peut avoir des effets néfastes sur la santé et peut entraîner le scorbut.

En revanche, la plupart des autres mammifères (à l’exception notable des primates et des cochons d’inde) ont la faculté de synthétiser l’acide ascorbique à partir du glucose.

La vitamine C empêche de dormir

FAUX : La vitamine C n’impacte pas le sommeil contrairement aux idées reçues sur le sujet. Cependant, une sensation d’énergie accrue peut être ressentie chez les personnes en carence de vitamine C commençant une cure. Dans ce cas-là, il est préférable de ne pas consommer la vitamine C le soir. En revanche, une fois l’organisme habitué à la supplémentation en vitamine C il n’y a aucune incidence sur l’endormissement et la qualité du sommeil.

La vitamine C a des vertus excitantes

FAUX : La vitamine C possède la réputation d’avoir un effet excitant et coup de fouet sur notre organisme. Bien que la vitamine C agit à plusieurs niveaux dans la production d’énergie cellulaire, elle n’a pas d’action excitante.

Certaines personnes en manque de vitamine C peuvent ressentir une sensation d’énergie au début d’une supplémentation s'estompant avec le temps.

Cette sensation de gain d’énergie est notamment liée au rôle de l’acide ascorbique dans bon nombre de réactions biochimiques qui aboutissent à la libération de différents neurotransmetteurs.

Les apports recommandés en vitamine C sont insuffisants pour être en bonne santé

VRAI : Les apports recommandés de référence (AR) sont fixés par le règlement européen n°1169/2011 et sont de 80 mg par jour concernant la vitamine C. Toutefois, ces apports sont calculés sur les apports moyens de la population dans le but d’éviter une carence prolongée et notamment le scorbut. Les apports recommandés ne considèrent pas le cas spécifique des sportifs dont les besoins en vitamine C sont accrus.

Bien qu’à l’heure actuelle il n’existe pas encore de consensus sur les apports quotidiens en vitamine C, on considère que les apports de référence sont bien inférieurs aux réels besoins de la population pour profiter des bénéfices santé de la vitamine C.

Les mammifères, à l’exception des primates et des cochons d’Inde, sont capables de synthétiser la vitamine C, selon leur besoin, à partir du glucose. À titre indicatif, pour des mammifères de poids comparable à l’Homme, les quantités atteignent plusieurs grammes par jour (loin des 80 mg recommandés). Le laboratoire Nutrixeal conseille ainsi des dosages compris entre 500 mg et 1 g de vitamine C par jour.

L’orange est le fruit le plus riche en vitamine C

FAUX : La cerise acérola est le fruit le plus riche en vitamine C (environ 2,9 g/100g) suivie de la goyave (492 mg/100g), des fruits rouges (87 mg/100g) et du kiwi (82 mg/100g). En comparaison, l’orange possède une teneur d’environ 47 mg/100g (source CIQUAL).

La vitamine C L-ascorbique est lévogyre

FAUX : Il est important de ne pas mélanger le L de “acide L-ascorbique” faisant référence à la disposition dans l’espace de la vitamine C avec la notion de lévogyre(-)/dextrogyre(+). En ce sens, il n’a rien à voir avec la notion d’activité optique et de pouvoir rotatoire de la vitamine C. La molécule de vitamine C dévie la lumière vers la droite, elle est ainsi dextrogyre (+). Elle n’est donc pas lévogyre(-) !

La biodisponibilité (assimilation) de la vitamine C est la même quelle que soit sa forme

FAUX : La vitamine C existe sous différentes formes qui ne sont pas équivalentes en termes d’assimilation et d’efficacité. La vitamine C liposomale est ainsi nettement plus assimilée que la vitamine C classique, sous forme d’acide L-ascorbique libre. De plus, la forme L-ascorbate de calcium dans Ester-C® possède également une biodisponibilité supérieure à celle de l’acide L-ascorbique dans les leucocytes. Dans différentes études, il a notamment été démontré que l’Ester-C® avait une capacité de pénétration cellulaire supérieure à celle de l’acide ascorbique et une durée de rétention cellulaire également plus importante.

L’assimilation de la vitamine C atteint 100%

FAUX : Une supplémentation en vitamine C par voie orale n’atteint jamais 100% d’assimilation même pour une forme liposomale. Les transporteurs disponibles pour l’absorption intestinale de la vitamine C ne sont pas très nombreux, ce qui constitue un challenge technologique pour les fabricants de compléments alimentaires pour optimiser l’assimilation et repousser toujours plus loin le seuil de tolérance digestive à la vitamine C (seuil qui varie beaucoup d’un individu à l’autre).

Un excès de vitamine C est dangereux pour la santé

FAUX ... à nuancer pour le cas particulier des personnes dont le statut martial (taux de fer sanguin) est excessif.

La vitamine C consommée en excès n’est pas dangereuse pour la santé, elle est naturellement éliminée par les urines puisqu’il n’existe pas de système de stockage interne à l’organisme. Pour des doses importantes en vitamine C, l’organisme compensera en augmentant l’élimination urinaire (système de régulation). Toutefois, un excès de vitamine C peut provoquer des désagréments digestifs passagers.

La principale nuance à apporter concerne les personnes dont les analyses sanguines révèlent un taux de fer trop élevé. Une supplémentation en vitamine C est alors déconseillée en raison du risque de réactions pro-oxydantes avec le fer, responsable de la formation de radicaux libres (réaction de Fenton). On conseille généralement aux personnes concernées de compenser l’absence de supplémentation en vitamine C en consommant beaucoup de polyphénols (comme les extraits de thé vert, qui possèdent de surcroît des propriétés de captation du fer contenu dans les aliments).

Certains auteurs recommandent également d’éviter la supplémentation en vitamine C en cas de calculs rénaux, en raison du risque de métabolisation de l’acide ascorbique en oxalates, susceptible de cristalliser au niveau des glomérules rénaux. Il s’agit là d’un risque théorique, qui ne se vérifie pas in vivo, en raison de différents mécanismes de compensation.

Enfin, certains avancent que la vitamine C peut devenir pro-oxydante à haute dose. Si ce mécanisme peut effectivement jouer en cas d’injection intraveineuse de grandes quantités d’ascorbate de sodium (plusieurs dizaines de grammes et même plusieurs centaines de gramme par jour dans certains essais cliniques), les quantités de vitamine C absorbées par voie orale (même en utilisant de la vitamine C liposomale, à haute biodisponibilité) ne peuvent pas aboutir à un effet pro-oxydant. Cette crainte n’est donc pas du tout justifiée.

Les vitamines C liposomales peuvent contenir des solvants et des additifs douteux

VRAI : Certains industriels utilisent des solvants organiques dans la production des liposomes servant à l’encapsulation de la vitamine C. En revanche, Nutrixeal n’utilise aucun solvant organique pour produire sa vitamine C liposomale ZetaGreen®, pas même de l’alcool alimentaire. Elle ne contient donc pas de traces de solvants organiques. De plus, certains industriels utilisent des tensioactifs comme le polysorbate 80. Nutrixeal garantit l’absence de surfactant synthétique avec son label ZetaGreen®.

La vitamine C est surtout un remède miracle contre le rhume

FAUX ... ou en tout cas, à nuancer ! Il est courant de penser que la vitamine C est un remède miracle contre le rhume, mais si elle peut effectivement aider à soutenir le système immunitaire en participant aux défenses antioxydantes des cellules immunitaires (lymphocytes, macrophages, cellules dendritiques), il est excessif de la présenter comme un remède “miracle”. Son efficacité dépend beaucoup de celle de notre propre système immunitaire. Plus notre système immunitaire est apte à combattre un virus (notion d’immunité entraînée) et plus la protection antioxydante apportée par la vitamine C aux lymphocytes et aux macrophages sera bénéfique et utile pour contribuer à l’efficacité de la réponse immunitaire.

Par ailleurs, le rôle de la vitamine C pour notre organisme est bien plus large que sa seule contribution au bon fonctionnement du système immunitaire. Elle intervient ainsi, par exemple, dans la synthèse du collagène, une protéine structurale présente dans tous les tissus de soutien de notre organisme : os, cartilages, tendons, etc.

La vitamine C seule protège la peau des effets néfastes du soleil

FAUX : Il est courant de croire que la vitamine C seule peut protéger la peau des dommages causés par le soleil. Si elle contribue à la photoprotection en raison de son activité antioxydante, elle ne remplace pas une protection solaire adéquate. De plus, certains actifs sont nettement plus efficaces dans la protection des dommages cellulaires causés par les rayons UV tels que l’astaxanthine dont l’activité antiradicalaire est 6067 fois supérieure à celle de la vitamine C (étude publiée dans la revue Carotenoids Science en 2007 sur la capacité d’interception de l’oxygène singulet par l’astaxanthine).

La vitamine C dans les compléments alimentaires est artificielle

FAUX : Certes, il est possible de trouver quelquefois sur certains circuits de distribution alternatifs de l’acide ascorbique destiné à un usage vinicole et constitué d’un mélange racémique de DL- acide ascorbique. Or, seule la forme L est biologiquement active et ces mélanges racémiques issus d’une synthèse chimique symétrique ne correspondent pas aux normes alimentaires (et ne devraient jamais être utilisés dans les compléments alimentaires).

Cependant, ce type d’acide ascorbique de synthèse n’est absolument pas représentatif du marché actuel des compléments alimentaires sérieux, dans lesquels on trouve en revanche :

  • Soit de la vitamine C directement extraite de fruits comme l’acérola (garantie 100% naturelle chez les tous les producteurs sérieux).
  • Soit de la vitamine C tout aussi « naturelle », mais issue d’un processus technologique (biotechnologies) à partir de glucose (de source végétale telle que les céréales) :
    • Sous forme libre directement : acide L-ascorbique, comme dans l’acérola.
    • Sous forme de sels de sodium ou de calcium afin de proposer des formes de vitamine C à pH neutre, avec une étape technologique supplémentaire.
    • Sous des formes « premium » dérivées des précédentes, telles que l’Ester-C® et les formes liposomales, avec des étapes technologiques supplémentaires destinées à améliorer nettement l’assimilation de la vitamine C.

Mais il faut bien comprendre que toutes ces formes sont dérivées de l’hydrolyse de l’amidon des céréales telles que le maïs. Ainsi, elles contiennent toutes, sous une forme ou l’autre, de l’acide L-ascorbique biologiquement actif et rigoureusement bio-identique à l’acide L-ascorbique contenu dans les fruits et légumes. En réalité, toutes ces formes sont donc tout aussi « naturelles » les unes que les autres, même si certaines font appel à des étapes de transformation plus technologiques qu’une simple extraction aqueuse.

En résumé, les compléments alimentaires sérieux présents sur le marché contiennent tous de la vitamine C naturelle.

La vitamine C artificielle est moins bien assimilée que la vitamine C naturelle

FAUX : Comme expliqué précédemment, les formes de vitamine C présentes sur le marché des compléments alimentaires ont une origine plus ou moins technologique, de la simple extraction aqueuse à la biofermentation, mais toutes sont « naturelles », car bio-identiques à l’acide L-ascorbique présent dans les fruits et les légumes frais.

Par conséquent, contrairement aux idées reçues, la vitamine C « artificielle » est virtuellement absente du monde des compléments alimentaires.
Les étapes technologiques telles que la formation de métabolites (pour l’Ester-C®) ou l’encapsulation liposomale sont destinées à améliorer l’assimilation, la pénétration cellulaire et la tolérance intestinale de la vitamine C.

Par conséquent, les vitamines C les plus « technologiques » (telles que l’Ester-C® ou la vitamine C liposomale) sont en réalité plus assimilables et nettement plus biodisponibles que l’acide ascorbique libre de l’acérola.

Les extraits d’acérola proposés par le laboratoire Nutrixeal constituent incontestablement une forme “sympathique” d’apport en vitamine C. En effet, elles nécessitent peu d’étapes technologiques et contiennent conjointement des bioflavonoïdes synergiques naturellement présents dans les fruits. En revanche, la biodisponibilité de ce type d’extrait reste inférieure à celle de formes technologiques plus « premium » telles que l’Ester-C® Phytocomplex liposomale ou la vitamine C Quali-C® liposomale Zetagreen®. Ces dernières sont mieux tolérées et mieux absorbées par le système digestif. La différence est peu marquée pour de faibles apports en vitamine C, mais devient de plus en plus perceptible dans de doses plus importantes.

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